Les rivières pourpres

Le même jour, à trois cent kilomètres de distance, deux flics se voient confier deux affaires singulières. Le commissaire Pierre Niémans, homme d’expérience et ex-gloire de l’anti-gang, possède un instinct sans faille mais cache de douloureuses angoisses. Il se rend à Guernon, une ville universitaire des Alpes, sur les lieux d’un meurtre avec mutilation. Max Kerkérian, ex-voleur de voitures vif et solitaire, a intégré les rangs de la police par amour de la nuit et du danger. Il enquête à Sarzac sur la profanation d’une tombe, celle d’une enfant disparue en 1982.Bientôt, les deux enquêtes se rejoignent et les meurtres se multiplient. La vérité dépassera l’imagination des deux policiers et les emmènera en haute altitude, aux portes de la mort et de la glace.

J’avais envie de me refaire un « vieux » film et mes yeux se sont posés sur celui-ci. En plus je n’avais encore jamais vu le deuxième opus alors autant commencer par le premier et ensuite le second.

J’aime assez les films de Mathieu Kassovitz. Il a une manière de filmer qui est très vite reconnaissable. Un peu comme Jean-Pierre Jeunet. Et en plus Jean Reno fait parti des acteurs français que j’aime beaucoup (Léon…).

Même si je connaissais l’histoire et le dénouement, j’ai quand même pris plaisir à revoir ce film. Car lorsque le film est bon, il y a toujours du plaisir à le voir. Alors oui il s’agit d’un film français sans grande surprise, oui le scénario est convenu et oui les acteurs sont à la hauteurs des espérances du spectateurs.

Pour moi il y a toutes les conditions (ou presque) pour que le film soit bon et qu’il reste dans les mémoires pour suggérer une certaine angoisse et un malaise face aux différentes situations.

Je n’ai pas lu le roman dont est tiré ce film, mais je me dis que peut-être je devrais le faire. Après tout, cela ne fera qu’un roman de plus sur ma PAL…