Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…
Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
Après avoir vu le récent film j’ai eu envie de me refaire les livres. Il faut dire que ma première lecture datée de mon adolescence et même si j’ai une excellente mémoire, il fallait quand me la rafraîchir. Je n’ai pas remis la main sur les versions en poche que j’avais à l’époque.
Alors je me suis tournée vers une nouvelle version: l’audiobook.
Ayant un abonnement chez Audible Studio, je suis allée voir ce qu’ils avaient en bibliothèque. Et joie ! Il y a justement Ça en deux volumes.
Le premier volume dure quand même 26 heures passées. Vous dire si cela a bien occupé mes trajets à pied. Car je n’écoute mes livres audio que dans certaines conditions : lorsque je marche et lorsque je fais mes tâches ménagères. Pendant mes déplacements en métro ou bus c’est le livre papier qui prime.
Alors écouteurs dans les oreilles me voilà partie pour des séances en compagnie de Gripsou le Clown et de la bande des ratés.
Je pense que j’ai bien fait de me tourner vers ce support car je pense qu’en papier j’aurais trouvé cela franchement indigeste. Avouons le nous, lire du Stephen King ça passe tout seul lorsqu’on est ado mais une fois adulte on a plus vraiment la patience. Pour ma part j’ai plus de mal.
Le récit est bien vivant et cela grâce à la narration de M. Arnaud Romain. Merci car ce n’était pas chose aisé au vu du nombres de personnages.
Je ne me souvenais plus trop de l’écriture en sauts dans le temps. Le présent, hop le passé, retour au présent et encore le passé. En écoute ça va encore, en lecture ça doit être pénible et surtout il ne faut pas lâcher le fil. Sinon, on est à coup sûr perdu dans les couloirs temporels.
il est également difficile de s’attacher ou de s’identifier à un personnage en particulier même si on en a forcément un qu’on préfère plus que les autres (moi c’est Ben) et du coup les émotions sont un peu difficile à faire surface.
Mis à part ça. C’est plaisant. je ne vais pas dire le contraire. Au fur et à mesure de mon écoute les souvenirs sont revenus et l’histoire s’est déroulée tranquillement dans mon esprit. Ce n’était pas une découverte pour moi je suis donc peut-être plus critique. Mais malgré la lourdeur du texte il se laisse lire (écouter). Et M. King adore jouer avec les frayeurs enfouis au plus profond de nous.
