The Lighthouse

Dans le dernier tiers du XIXe siècle aux États-Unis, deux gardiens de phare viennent relever l’équipe précédente sur un îlot éloigné des terres, au large de la Nouvelle-Angleterre. Ils doivent y rester quatre semaines, mais la tempête empêchera le bateau de venir les chercher. Le chef de phare est très autoritaire et se réserve l’accès à la lampe du phare, où il cache peut-être un secret… que son assistant voudrait connaître. Ce dernier effectue sa première mission et découvre le métier, mais le chef le cantonne aux plus basses besognes. Il a lui aussi un secret, et pourrait bien ne pas être celui qu’il prétend. Il est en outre en proie à des cauchemars et à des hallucinations, jusqu’à devenir hanté par ses visions, en particulier celle d’une sirène. Leur relation se détériore progressivement entre rapports hiérarchiques tendus, beuveries joyeuses, bagarres violentes, imprécations et confidences, sur un îlot bientôt battu par la tempête.


MON AVIS

Si il y a un film étrange, dérangeant et oppressant c’est bien celui-ci. La thématique est déjà peu commune. Deux hommes qui se rendent sur une île pour s’occuper d’un phare. Deux hommes coupés du monde qui vont vivre ensemble alors qu’ils ne se connaissent pas du tout.

Vous l’aurez tout de suite compris, ce film est un huit clos entièrement en noir et blanc ce qui instille encore plus de malaise dans son visionnage.

Ces deux hommes vont devoir apprendre à se connaître et à travailler ensemble et franchement au départ c’est vraiment mal barré. On peut dès le départ sentir la tension et l’animosité qu’il peut y avoir entre les deux et surtout l’ascendant du plus vieux sur le plus jeune. Mais on comprend également très vite qu’il y a quelque chose de pas net sur cet île. Et on découvre plus ou moins la raison de cette ambiance malsaine durant le film.

C’est lent, très très lent. Je dois avouer que j’ai du faire une pause à un moment car j’ai bien failli m’endormir. Mais j’ai beaucoup apprécié l’ambiance pesante et malsaine. Le côté noir et blanc renforçant cet aspect un peu comme si vous regardiez un vieux films de Nosferatu.

Et il faut saluer les jeux des deux acteurs. Ils offrent ici une prestation remarquable en passant par toutes les étapes de la folie.

C’était un bon film, efficace et sans scrupules. Violent psychologiquement et qui fait poser des questions. Une fois qu’il est fini il continue à nous hanter.

Note : 7 sur 10.

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