〈Lecture〉 Dororo, intégrale T.1 – Osamu Tezuka

Le par Aelurusdans Manga (L), Manga Seinen
Éditions Delcourt-Tonkam (2021)

Hyakkimaru est né amputé de 48 parties de son corps, chacune ayant été emportée par un démon avant sa naissance. Devenu un jeune homme, il se découvre le pouvoir d’attirer vers lui monstres. Accompagné de Dororo, un petit voleur, il part à la recherche d’un endroit où il pourra enfin vivre en paix. Mais son voyage ne sera qu’une suite ininterrompue de luttes contre des esprits malfaisants…

MON AVIS

Osamu Tezuka est le père du manga. Il a un style reconnaissable entre tous et je suis sûre à 100% que vous avez déjà vu une de ces oeuvres ou tout du moins une adaptation en animé (Astro Boy, Le roi Léo, Princesse Saphir…). Mais si je connais déjà quelques uns de ces ouvrages (je parle bien ici de manga), je ne connaissais pas du tout Dororo.

Une totale découverte que j’ai faite avec plaisir. J’ai plongé à corps perdu dans ce Japon médiéval en compagnie d’Hyakkimaru et de son histoire incroyablement tragique. J’ai vécu sa encontre avec Dororo, jeune voleur sans famille et j’ai suivi leur périple à la recherche de démons.

C’est une histoire tragique car Hyakkimaru est quand même une personne a qui il manque 48 parties de son corps et son but dans la vie (tout du moins pour l’instant) et de retrouver les démons possédant ces membres afin de les récupérer. Et voilà que le destin met sur la route de ce solitaire un jeune garçon en bien fâcheuse posture. Car Dororo n’est pas un tendre et il a surtout le don de s’attirer des ennuis.

Ce premier tome était une découverte avec cette histoire que je ne connaissais pas mais était surtout l’occasion de retrouver l’humour d’Osamu Tezuka et ce qui fait aussi son succès : l’autodérision de l’auteur, les moments où les anachronismes sont flagrant ou encore lorsque le quatrième mur est franchi.

C’est une histoire extrêmement sombre mais qui comporte des moments d’émotions et d’humour, des situations absurdes et des personnages haut en couleur. Sans parler des yokaïs, ces phantomes ou démons japonais qui peuplent le récit et qui ont un rôle primordial.

Une très belle découvert pour laquelle j’ai hâte de découvrir rapidement la suite.

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