〈Film〉 John Wick

Depuis la mort de sa femme bien‐aimée, John Wick passe ses journées à retaper sa Ford Mustang de 1969, avec pour seule compagnie sa chienne Daisy. Il mène une vie sans histoire, jusqu’à ce qu’un malfrat sadique nommé Iosef Tarasof remarque sa voiture. John refuse de la lui vendre. Iosef n’acceptant pas qu’on lui résiste, s’introduit chez John avec deux complices pour voler la Mustang, et tuer sauvagement Daisy… John remonte la piste de Iosef jusqu’à New York. Un ancien contact, Aurelio, lui apprend que le malfrat est le fils unique d’un grand patron de la pègre, Viggo Tarasof. La rumeur se répand rapidement dans le milieu : le légendaire tueur cherche Iosef. Viggo met à prix la tête de John : quiconque l’abattra touchera une énorme récompense. John a désormais tous les assassins de New York aux trousses.


MON AVIS

Avec le quatrième opus sorti cette année au cinéma et surtout avant d’aller le voir, j’ai voulu me refaire la saga des John Wick et je me suis aperçu que je n’avais jamais fait de chronique sur le tout premier film, celui qui a ouvert le bal.

C’est avec ce film que tout commence. C’est dans ce film que nous faisons la connaissance de John Wick, un homme d’apparence simple mais qui est torturé de l’intérieur et surtout qui a un passé très lourd.

Il est veuf depuis peu, ne se remets pas du décès de sa femme. Il vit seul dans un maison typiquement hollywoodienne (entendez par là somptueuse) et il adore sa voiture. Je sais, ça paraît illusoire mais cela à son importance. Et un jour on sonne à sa porte. Une livraison, un cadeau de sa femme de son vivant : un autre être à aimer : un chiot (tout mignon et craquant). Voilà, John est un homme qui doit apprendre à vivre dans le deuil et qui doit essayer d’avancer.

Mais voilà, un jour qu’il est au volant de sa voiture, il va faire la rencontre de jeunes voyous qui vont essayer de lui racheter sa caisse. John refuse et de là démarre toute l’intrigue du film. Il se fait attaquer en pleine nuit chez lui, malmené (roué de coups), on lui vole sa voiture mais et là c’est vraiment le drame, ils s’en sont pris au chien. John voit rouge et veut sa vengeance, on lui a enlevé le dernier rien qu’il avait avec sa femme. Il redevient donc l’homme qu’il était avant : un tueur ultra redoutable qui n’a pas de scrupules et qui va toujours au bout des choses.

Voilà le pitch du film. Et oui Keanu Reeves devient un tueur à cause d’un chien et d’une voiture. Je sais, dit comme ça cela peut faire sourire. Mais il y a tout un symbole derrière et c’est là qu’est le plus important.

On se retrouve donc avec un film d’action ultra efficace qui envoie du lourd et qui fait tomber les têtes. On découvre un univers que l’on ne connaissait pas, celui des tueurs à gages. Une organisation mondiale ultra secrète en apparence mais surtout ultra organisée et codifiée. Alors je dis en apparence car on a l’impression que tous les personnages du film en font partis à un moment. À ce demander si New York a des habitants normaux.

C’est un film efficace dans son genre et qui pourrait intégrer les classiques des films d’actions mettant en scènes des scènes de fusillades. Les cascades sont bien orchestrées et chorégraphiées. On bon film du genre.

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