Le Mystère de la chambre jaune

La porte de la chambre fermée à clef « de l’intérieur », les volets de l’unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l’intérieur », pas de cheminée…
Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l’assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ?
C’est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l’on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d’une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel.

MON AVIS

Je tenais à vous présenter un roman que j’aime tout particulièrement. Il est l’un des premiers romans voir LE premier roman policier que j’ai pu lire et qui m’a fait plonger à corps perdu dans l’univers des crimes et des énigmes sur papier.

Le Mystère de la chambre jaune, écrit Gaston Leroux, met en scène les aventures d’un jeune reporter de génie : Rouletabille. De part son métier, le jeune homme se retrouve confronté à des enquêtes et il a un esprit de déduction absolument remarquable, ce qui lui permet d’acquérir une certaine notoriété et de résoudre des énigmes complexes.

Ce personnage ne vous fait pas penser à d’autres ? Je suis sûre qu’en raison de son métier et de son jeune âge vous avez pensé à un personnage de bande-dessinée : Tintin. C’est tout de suite ce qui a pu me venir à l’esprit. La ressemblance de ce point de vue est frappante. On peut donc dire que Rouletabille a très certainement influencé le personnage de Tintin. Et puis il y a aussi cette nonchalance de la part de Rouletabille. Il sait, il voit ! Et là j’ai pensé tout de suite à Hercule Poirot. Mais on ne peut pas parler d’influences mais plutôt de coïncidences car un peu comme Poirot, Rouletabille voit des choses que nous ne voyions pas et fait des déductions qui échappent à notre esprit.

Ce roman je l’ai dévoré étant enfant et adulte j’ai encore fait la même chose. Car je dois vous avouez une chose : c’est le seul roman dont j’arrive à oublier la résolution finale. Ce qui fait qu’à peu prêt tout les 5 à 8 ans, je regarde ma vieille édition dans ma bibliothèque et je me pose la question “C’est qui déjà le coupable ?”. Et impossible de m’en souvenir. Je cherche, je cherche dans ma tête la réponse pendant quelques jours et n’y tenant plus, je reprends le livre et je le relis pour mettre fin à ma torture de l’esprit. Et à chaque fois c’est une surprise.

Ce roman est donc un mystère pour moi. Comment se fait-il que j’oublie la finalité alors que j’arrive à me souvenir de l’article lu dans le magazine de la salle d’attente du médecin ? C’est un mystère que je n’ai pas encore résolu. Peut-être dans la manière d’écrire de Gaston Leroux ou alors un désir inconscient de mon esprit de retrouver le plaisir de la découverte à chaque fois.

Je vous parle, mais je ne vous ai encore rien dit sur le roman. Et en même temps il ne faut pas dévoiler quoique se soit sinon de risque de briser le secret. Sachez juste une chose : il y a un mystère dans une chambre jaune et cela concerne une jeune femme qui a bien failli mourir.

Si vous voulez connaître la suite, va falloir lire maintenant.