Les Spadelpietra sont la plus puissante des grandes Maisons de Tandal.
Bientôt, ils s’uniront à la famille royale.
Bientôt, ils tiendront la Slasie dans leurs mains.Les nomades qu’on appelle Austrois sont des forains, des artistes…
… Et des inventeurs jaloux de leurs secrets.Mical est un jeune prodige de la peinture, à qui personne ne devrait vouloir de mal.
Les engrenages tournent. La scène est dressée. Le rideau se lève.
Le drame peut commencer.
Voilà un roman que j’ai vraiment beaucoup apprécié. Tout d’abord, l’univers. Un monde qui fait fortement penser à la Renaissance, des artistes qui voyagent sur les routes (les Austrois) et une famille qui gouverne d’une main de fer (les Spadelpietra) et parmi tout ce petit monde un jeune peintre, Mical, qui se retrouve bien malgré lui dans une histoire pleine de mystère.
Il ne m’en fallait pas plus pour me retrouver dans cet univers et faire défiler les pages frénétiquement.
Oui, j’ai adoré ce premier tome. Du coup j’ai fait une chose que je ne fais jamais (ou rarement) : enchaîner avec le tome suivant. Normalement j’aime lire un ou deux livres d’un tout autre genre avant de reprendre une suite. Histoire de ne pas me lasser des personnages et de les retrouver avec plaisir. Mais là, il fallait que je sache la suite tout de suite.
Le récit est assez bien rythmé. Le lecteur n’est jamais perdu et cela même si l’on voyage d’une ville à l’autre en fonction des chapitres et des personnages suivis. Le découpage en “acte” est parfait pour cette histoire mettant principalement en scène des hommes et des femmes qui parcourent les routes en vivant de leur art : le spectacle, la musique et leurs inventions.
Mical est un personnage très attachant, mais j’ai également aimé les autres car chacun a un caractère bien trempé et des qualités indéniables.
Dans ce premier tome les secrets pointent leur nez. Il n’y a pas de réel réponse délivrée mais juste ce qu’il faut pour tenir le lecteur en haleine et le pousser à lire la suite. Je ne dirais rien sur le cliffhanger car je ne veux pas gâcher la lecture de certains mais *ouahhhh*.
Me retrouver dans cette Italie de la Renaissance m’a rappelé mes cours d’étudiante en Histoire de l’Art. Les Spadelpietra m’ont fait penser à la famille Médicis sur certains aspects et aux Borgia pour d’autres. Un savant mélange de deux grandes familles de la Renaissance.
Je pense que j’ai particulièrement apprécié ce roman car il faisait écho aux cours que j’ai pu avoir en Histoire de l’Art mais également par rapport à la formation artistique que j’ai reçu avant (dessin, peinture, sculpture…) et c’est Mical qui a cette fois fait vibrer cette corde sensible.
Un personnage bien singulier mais tellement important dans l’histoire. Un adolescent qui grandit au fil des pages et qui gagne en maturité ainsi que sa peinture.
Ce roman m’a beaucoup marqué et c’est la raison pour laquelle je le recommande sans cesse autour de moi depuis deux semaines. Une très belle découverte et je l’espère une suite qui va m’émouvoir tout autant.
Auteur : Romain Delplancq
Date de parution : 20 Octobre 2015
ISBN/EAN : 9782918541226
Nombre de pages : 400
Genre : Fantasy, Aventure
Format : Broché
Illustration de couverture : Emile Denis
Editeur : L’Homme Sans Nom
Ma note : 18/20
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