Tandal est en fête. Tandal est en transe. Tandal ignore tout du cancer installé au coeur même de ses noces princières.
Esclave d’un jeu inconnu, le peintre Mical est aux oubliettes, et autour de sa cellule les couteaux s’aiguisent. Sa famille d’adoption Austroise fourbit ses stratagèmes pour l’en libérer. Les étranges Spadelpietra, oscillant de la sagesse à la monstruosité, font tanguer le pays entre grandeur et catastrophe.
Que le secret de ce théâtre de marionnettes se trouve dans la science volée des Austrois, dans les reliques de l’enquête de l’homme à l’oeil de givre et d’une hétérique de l’Ouest ou sous les murs d’une citadelle recluse dans les montagnes de l’Est… la clé pour lui survivre reste encore à découvrir, quelque part dans les sombres angles du clair-obscur.
J’ai tellement d’émotions et d’avis positifs sur ce roman que je ne sais pas si je vais pouvoir l’écrire correctement. J’ai d’ailleurs mis beaucoup de temps à réfléchir à cet article. J’espère pourvoir rendre correctement mon avis et mes sentiments.
Ce deuxième tome commence directement après la fin du premier (qui m’avait laissé dans un suspense insoutenable) et il commence par un beau morceau : la libération de Mical et la fuite hors de la ville de Tandal.
C’est le souffle court que j’ai suivi les péripéties de Mical, Cyril et Lydie dès le début, sur fond de mariage princier.
Dans ce deuxième tome les réponses aux différentes questions que le lecteur se pose trouvent leurs réponses. Et le mystère autour de Mical est enfin levé. Même si j’avais une petite idée sur l’histoire de Mical, mon plaisir n’a pas du tout été gâché.
J’ai tellement apprécié ce roman que j’ai voulu prolonger mon plaisir au maximum. Et c’est au rythme d’un chapitre par jour que j’ai continué ma lecture. Ce roman est vraiment passionnant. L’impression magique et majestueuse que j’ai ressenti après la lecture de Le sang des princes T.1 : l’appel des illustres est ici intact voir renforcé avec cette suite.
On est un peu moins dans le descriptif de l’Italie de la Renaissance car l’on se retrouve plongé dans un monde en proie à la guerre et a des prises de pouvoir par la Force. Le plan de Jana Spadelpietra arrive à son terme et la vérité apparaît violente et crue.
Mical devient un personnage assez singulier qui frôle entre le génie et la folie. Son passage dans les prisons de Jana ne l’ont pas laissé sans cicatrices aussi bien physique que mental. Mais je me suis plu à penser qu’il avait atteint un niveau d’élévation spirituel que personne ne peut envisager.
Un autre point que j’ai apprécié dans ce roman (et le précédent), le découpage en acte de l’histoire. C’est un peu comme ci nous étions devant une pièce de théâtre. Comme ci nous étions devant une représentation des Austrois.
Mon seul regret pour ce roman ? Philio. J’aimais bien ce personnage et d’un seul coup plus de nouvelles. C’est bien dommage. Mais peut-être que l’auteur nous donnera un jour une suite ou une nouvelle aventure sur le personnage de Philio ? Il est toujours permis de rêver non ?!?
Auteur : Romain Delplancq
ISBN/EAN : 9782918541288
Nombre de pages : 525
Date de publication : 24 Février 2017
Genre : Fantasy, Aventure
Editeur : HSN (les éditions de l’Homme Sans Nom)